Préparer son voyage au Pakistan

Le Pakistan est une destination encore peu connue des voyageurs. Les quelques touristes s’y aventurant sont soit des alpinistes partant à l’ascension des hauts sommets pakistanais, soient des « routards » aux options limitées pour rejoindre l’Inde. Rares sont les couples choisissant le Pakistan comme voyage de noces ou ceux décidant de venir passer des vacances dans cette contrée aux multiples à priori. Les plus populaires étant : insécurité, saleté, pauvreté et j’en passe.

Pour voyager au Pakistan il est bon d’avoir quelques informations. On s’est donc dit qu’on allait partager notre expérience pour vous donner des conseils utiles.

Informations utiles sur le Pakistan

Un peu d’Histoire

Le Pakistan existe depuis 1947, il a vu le jour au cours de la partition des Indes. Son histoire commence donc avec l’idée de crée une nation pour les musulmans : Le Pakistan oriental et occidental voient le jour. En 1971, après une guerre faisant des milliers de morts et des millions de réfugiés, le Pakistan oriental prend son indépendance et devient le Bangladesh. Depuis la création du pays, les gouvernements instables se succèdent et les relations avec le voisin indien ne s’améliorent pas. Les deux pays se disputant le territoire du Cachemire. La politique du Pakistan commence à se stabiliser en 2008, grâce à une période démocratique qui continue aujourd’hui.

Géographie du Pakistan

Le Pakistan a des frontières communes avec l’Iran, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde est bordé par la mer d’Arabie au sud. Le relief est formé de Hauts sommets au nord du pays dépassant les 8000m et dominé par le K2 qui est le second point culminant du monde du haut de ses 8611m. Au sud ouest, la région du Balouchistan est une grande plaine aride où voir un arbre, une plante tient du miracle. Le sud-est accueille le désert du Cholistan. Partout ailleurs, de grandes plaines alluviales permettant l’agriculture et accueillant la majeur partie de la population. Le fleuve de l’Indus prend sa source au Tibet et traverse le pays sur 2500kms pour rejoindre la mer.

La population du Pakistan

Le Pakistan a connu une croissance démographique hors norme. Entre les années 70 et 90 il connaît un boum de 3% qui a pour conséquence aujourd’hui de classer le pays au rang du 5éme le plus peuplé du monde avec ses 207M d’habitants. Autre conséquence, la population pakistanaise est jeune avec une moyenne d’âge de 24 ans. On est en totale opposition avec la France qui voit ses habitants vieillir.

Si une grande partie des pakistanais est musulmane 96% , il y a aussi 2% de catholiques et 2% d’ hindouistes.

L’Argent au Pakistan

La monnaie locale est la roupie Pakistanaise : 1E = 170rps.

Il est préférable d’avoir du cash car rares sont les endroits équipés de machines à carte même pour les sommes conséquentes.

Décalage horaire

En hiver, le décalage horaire avec la France est de 4h30.

La nourriture au Pakistan

La nourriture pakistanaise est moins épicée que sa voisine indienne. Autre différence la plupart des plats sont cuisinés à base de viandes principalement de poulets et moutons. La végétarienne que je suis s’est nourrit de ragoût de pois chiches, de dhal, de chapatis et d’une étrange salade de pommes à la mayonnaise qui fait fureur lors des cérémonies importantes pakistanaises.

Avoir internet au Pakistan

Bonne nouvelle pour tous ceux qui, comme nous, ont le forfait free à 19,99E/mois, il fonctionne au Pakistan. Suivant la région où vous vous trouvez le réseau peut-être aléatoire mais dans l’ensemble c’est acceptable.

Pour les autres, les opérateurs Jazz, Zong, télénor proposent différents forfaits à un prix abordable.

Par exemple, chez Jazz, il est possible d’acheter sa carte SIM pour 200rps avec 500mega. 25GIGA coûtent 1000rps avec la moitié utilisable la nuit et l’autre moitié la journée. Pour l’inscription il faut se munir de son passeport et préférer les magasins de l’enseigne. Au guichet, n’hésitez pas à insister pour que l’on vous fasse la carte SIM. Certains pensent qu’il faut enregistrer son téléphone mais ce n’est valable qu’au bout de 30 ou 60 jours selon l’opérateur. Pour recharger votre carte par la suite il est possible de le faire via l’application Jazz ou en allant dans un magasin de l’enseigne.

Se déplacer au Pakistan

Au Pakistan, la conduite devient plus… intuitive. D’une parce que le code de la route semble avoir une interprétation différente, de deux parce qu’il y a beaucoup de monde, notamment dans les villes.

La plupart des axes que l’on a emprunté était dans un état correcte. De plus, à l’approche des villes , des routes « by pass » ont été construites pour éviter le passage en milieu urbain. Notre van ayant de gros soucis mécaniques, on a pris l’autoroute flambant neuve Motor Higway entre Sukkur et Lahore. Très peu de trafic et en parfait état on a eu l’impression d’être sur une immense ligne droite et d’avancer à vitesse grand V jusqu’à destination. Le cumul des péages est revenu approximativement à 8E. Les routes nationales sont aussi payantes mais peu chères.

En ville, on s’est déplacé principalement en tuk-tuk. On vous conseille d’ailleurs l’application Careem ( le über pakistanais) qui évite de trop grosses séances de négociations et d’avoir une idée du prix de la course.

Prix de l’essence au Pakistan

Après l’Iran, le plein d’essence nous a paru bien trop cher. Le litre de diesel varie entre 129rps et 135rps soit autour de 0,70E. Pour régler, c’est par cash.

Obtenir son visa pour le Pakistan

Pour voyager au Pakistan il faut faire un Visa.

Des raisons pratiques nous ont décidé à demander le visa pakistanais en France avec une validité d’un an.

Toutes les informations pour obtenir son visa pour le Pakistan depuis la France sont disponibles dans notre article intitulé Préparatifs route de la soie.

Quelques mois avant notre arrivée au Pakistan, un e-visa a été mis en place. Plus besoin de se rendre à l’ambassade du Pakistan à Paris, les démarches se font via internet. Pour mettre toutes les chances de votre côté, veillez à remplir le dossier de demande avec assiduité.

Obtenir son visa pakistanais quand on est d’origine indienne

Connaissant les relations tendues entre l’Inde et le Pakistan et sachant que Fred a des origines indiennes on pensait  que ça pouvait poser question pour l’obtention du visa pakistanais. Et bien pas du tout. Ses origines n’ont posées aucun problème. Je ne sais pas si l’exercice est aussi simple pour un indien de nationalité mais pour un français d’origine indienne il n’y a pas eu de soucis particuliers.

Passage de frontière terrestre Iran-Pakistan

Voyager par la route c’est passer les frontières terrestres. Le passage de frontière entre l’Iran et le Pakistan se fait dans la région du Balouchistan. Côté iranien le poste frontière est à 1h de route de la ville de  Zahedan. Au Pakistan au niveau de Taftan.

Côté Iranien

Il a été beaucoup plus rapide de quitter L’Iran que d’y rentrer. En 1h nous avions le tampon de sortie sur notre passeport et le carnet de passage signé. Par contre concernant la fouille du véhicule, que ce soit à l’arrivée ou à la sortie du pays, elle est inexistante. En tout cas en ce qui nous concerne.

Côté Pakistan

L’arrivée à la frontière, côté pakistanais a été une formalité, c’est juste un peu de paperasse. D’abord on passe par un bureau container pour laisser nos informations. Ensuite on débarque dans un grand bâtiment. Il faut alors remplir un papier avant d’obtenir le tampon sur son passeport. On arrive face au portail de sortie où un bureau extérieur est improvisé. C’est ici que l’on s’occupe de notre carnet de passage. Après une énième vérification de nos papiers, le carnet est signé et tamponné. Mais ce n’est pas fini…

Nous sommes escortés jusque dans la cour d’une petite maison. A cet endroit, tous nos papiers sont de nouveau vérifiés. Une fois l’opération effectuée, on nous emmène dans une autre bâtisse remplie d’hommes dont la moitié ne semble pas avoir grand chose à faire ici. Dans un grand cahier digne d’un grimoire de sorcellerie, on note, une énième fois, toutes nos informations. C’est à n’en plus finir. On retourne alors à la petite maison. Il est 13h, heure locale, notre convoi sous escorte peut prendre la route.

Informations supplémentaires

Si vous voulez prendre la route au Pakistan le jour de votre passage frontière, mieux vaut s’y rendre tôt. Après 14h30 (en hiver), l’escorte ne part pas pour une question de sécurité. Sinon vous passez la nuit dans la cour de la petite maison, sécurisée, avec eau et douche. Si vous voyagez en van, cette solution n’est pas mal et vous évite de speeder.

Traverser le Balouchistan sous escorte.

Quand on voyage au Pakistan par la route depuis l’Iran, la traversée du Balouchistan se fait sous escorte. Celle-ci est organisée par le gouvernement pakistanais qui se souci de la sécurité des touristes. Cette escorte est donc gratuite. Je précise car on a eu de nombreuses questions à ce sujet.

Qu’est ce que le Balouchistan?

Historiquement, le Balouchistan était une province qui s’étendait au sud de l’Afghanistan et à l’ouest de l’Iran. Cette région fût sous indépendance contrôlée par l’Empire Britannique à partir de la seconde partie du 19éme siècle. C’est à cette époque qu’elle fût ceindée. Au moment de l’Indépendance de l’Inde, le Balouchistan est rattaché au nouveau Pakistan lui procurant 45% de sont territoire, sans qu’on demande l’avis à la population.

Les Baloutches sont d’origine iranienne et de confession musulmanes. Ils sont 8M dont 6,2M au Pakistan, 1,5M en Iran et 100 000 en Afghanistan.

Le Balouchistan est une région classée zone rouge

Le Balouchistan est classé zone rouge sur le site de l’ambassade de France . Sa position géographique et son Histoire font d’elle une région sous tension.Il faut dire que les baloutches n’ont pas été épargnés. En 1948, le Pakistan a d’abord accordé l’autonomie au Balouchistan avant de se raviser 4 ans plus tard. Pourquoi? Après la découverte de trésors dans la région : réserves de gaz à gogo et ressources minières de charbon, or, cuivre, argent… et uranium. Voilà de quoi faire changer d’avis un gouvernement et bien énerver une population. Surtout que les richesses du Balouchistan ne profitent en aucun cas à ses habitants dont 70% vivent sous le seuil de pauvreté. Ils se font tout simplement piller. Un groupe d’indépendantistes baloutches à pris forme et lutte pour faire entendre sa voix. Ces derniers ont pris les armes pour s’attaquer au gouvernement pakistanais mais aussi aux investisseurs étrangers venant se servir impunément chez eux. Des attentats sont perpétués régulièrement dans le Balouchistan.

Ajoutons aux indépendantistes baloutches, les talibans venus d’Afghanistan et qui aimeraient bien s’approprier la zone nord du Balouchistan.

On obtient les critères suffisants pour que le site du gouvernement français classe cette région dans la catégorie dangereuse.

Je tiens à souligner que les touristes ne sont pas la cible des indépendantistes baloutches. Ces derniers visent le gouvernement pakistanais ( institutions, policiers…) et les investisseurs étrangers venant voler leur territoire.

Organisation du convoi sous escorte au Pakistan

Le Pakistan tend a se développer d’un point de vue touristique. Le pays cherche donc à montrer pattes blanches en mettant en valeur ses attractions plutôt que ses problèmes internes. Il ne serait donc pas bon qu’un touriste de passage se fasse enlever, blesser voir tuer dans le pays. Pour la protection de ce bien important, le gouvernement pakistanais a mis en place une escorte pour traverser le Balouchistan.

A partir de Taftan, la ville frontalière avec l’Iran et jusqu’à Jacobabad, dernière cité de la région nous roulons sous surveillance. C’est à dire pendant minimum 4 jours. Nos gardes du corps sont des Levies, les gendarmes locaux avec un nom bien plus stylé, la moustache bien taillée, un uniforme oriental et la kalash à la main.

Nous ne sommes pas seuls escortés, on s’est retrouvé entre voyageurs. Avec nous, il y a Shams avec lequel nous voyageons depuis l’Iran et un couple de motards autrichiens, Guizi et Roberts. Le fait d’être en convoi avec d’autres voyageurs à un côté rassurant. On se sent tout simplement moins seuls. De plus, en cas de pépin on se dit qu’on pourra compter les uns sur les autres. On va d’ailleurs très vite en avoir la preuve.

Anecdotes pendant l’escorte au Pakistan

Il a plu toute la première nuit et ça continue. On ne se rend pas tout de suite compte des conséquences météorologiques. Avec la pluie, voyager en moto devient tout de suite moins confortable. Alors On invite Guizi à nous rejoindre dans le camion alors que Roberts va devoir affronter la météo capricieuse. A ce moment là, on aurait dû dire à notre escorte qu’on attendait une journée sur le parking de l’hôtel crasseux. La route est totalement inondée et les nombreux passages de rivières officieux ont raison de notre van. On finit en panne, en plein milieu de l’eau. Notre escorte ne fait rien pour nous aider et on doit se débrouiller pour finir la route jusqu’à Quetta. Une nuit garés sur le parking d’un chekpoint, 250kms tirés par le van de notre ami Shams dans des conditions routières loin d’être optimales. On arrive à destination soulagés. Ce n’est que le début de nos déboires mécaniques.

Déroulement de l’escorte au Balouchistan

L’escorte pour traverser le Balouchistan pakistanais est bien organisée. Dans le meilleur des cas, si tout se passe bien, la route se divise en 3 étapes soit 3 jours : Dalbadin, Quetta, Jacobabad. Les chek points sont réguliers, environ tous les 20kms. On vérifie les papiers, on boit un petit thé si on a le temps et c’est reparti. Tous les 50kms, notre sécurité change. Le plus souvent il s’agit d’un pick up avec chauffeur et 2 gardes armés.

Étape à Dalbadin

Après environ 300kms, La seule option du soir s’avère être un hôtel sanitairement déplorable. Le gérant tente de tirer profit du manque de concurrence en proposant des chambres sales, moisies, poussiéreuses au prix d’une jolie guest house pakistanaise. Si vous êtes dans l’obligation de prendre une chambre, négociez au maximum ( ne payez pas plus de 5§). Pour ceux qui ont la possibilité (et même la chance) de dormir dans leur véhicule, vous n’avez pas à payer. Le gérant miteux à l’hygiène représentative de son établissement demande 8E pour rester sur son parking. Oui le gars se prend pour une aire de camping-car sans eau ni électricité avec des toilettes ayant accumulées des jours de besoins humains. Mais il faut insister sur le fait de ne pas avoir le choix et le menacer d’aller se garer devant son hôtel si ils n’acceptent pas vos conditions. Autre conseil, s’il pleut, insistez auprès de votre escorte pour ne pas prendre la route. Mieux vaut attendre le lendemain et éviter de risquer la vie de votre véhicule comme dans notre cas.

Étape à Quetta

On vous conseille d’aller à la station de police de Quetta. Tout simplement parce que c’est gratuit, que vous y êtes en sécurité et que vous allez y rencontrer tout plein de gentils policiers. L’autre option s’appelle le Bloom Star Hôtel et c’est apparemment une belle arnaque. A cause de notre panne on est resté coincé 10 jours à la station de police. Le temps d’apprécier la cuisine de la cantine du coin, de comprendre comment fonctionne le roulement des officiers, de connaître le planning de travail de chacun… Et surtout de prendre conscience que Quetta est une ville sous tension et que chaque jour les forces de l’ordre risquent leur peau.

A Quetta, il faut faire son NOC. Un papier permettant ensuite de rouler sans escorte (en théorie car en pratique tu es escorté jusqu’à Jacobabad). Il faut compter une bonne matinée d’attente dans un bâtiment aux bureaucrates pas pressés. Alors on passe de bureaux en bureaux sans savoir vraiment pourquoi. Pour faire simple, on a l’impression d’être dans l’épisode des « 12 travaux d’Astérix » au moment où les deux acolytes moustachus parcours la Maison des fous. Il faut donc rester au moins 2 nuits à Quetta sauf si vous arrivez très tôt le matin. Il faut attendre lundi pour obtenir son laissez passer car le week-end l’établissement est fermé. De plus, si vous avez besoin de faire des courses pendant votre passage à Quetta, il faut demander une escorte. La ville est la cible première des attentats et attaques dans la région. Soyez compréhensifs et pensez bien que les policiers ont des problèmes plus importants que de faire du « babysitting » pour touristes. Organisez vous en amont pour éviter d’être trop exigeant envers votre garde rapprochée en ayant des demandes trop spécifiques. On peut se passer de café extra filtre ou de PQ double épaisseur pendant quelques jours.

Étape à Jacobabad

Une fois Quetta passée, l’escorte est beaucoup plus détente. Au point de se demander, parfois, si on ne l’a pas perdue. Arrivés à Jacobabad, on est libre de rouler à notre rythme. Pour tout avouer, on était presque déçu d’être défait de notre sécurité sans un regard, un câlin, un coup de klaxon. Comme si les péripéties vécues ensemble à travers le Balouchistan n’avaient aucune signification.

Notre ressenti sur le convoi escorté au Pakistan.

Le convoi est parfaitement orchestré alors rien ne sert de stressé. Si nous n’avions pas eu notre panne tout ce serait parfaitement déroulé. Il faut rester patient et laisser ces Messieurs ( dans cette région du Pakistan on se demande si les femmes existent ) faire leur travail. Tout en gardant en tête qu’ils sont là pour votre sécurité. Ne comptez pas sur eux si vous êtes en panne.

Obtention du visa indien au Pakistan

Les deux nations n’étant pas hyper copines, on peut penser que l’obtention du visa pose quelques soucis. Et bien que nenni.

Au Pakistan, il est possible de faire son visa indien à Islamabad et Lahore. Sachant que, dans le second cas, il est, de toute façon, envoyé à Islamabad pour être fait avant d’être retourné à Lahore.

Dans le cas du visa Indien, il faut passer par une agence : Gerry’s agency.

Papiers pour faire son visa indien au Pakistan.

• Passeport
• Visa pakistanais
• 2 photos d’identités au format officiel
• « application form » rempli et imprimé
• Votre carnet de santé ou une attestation prouvant que vous êtes vaccinés contre la poliomyélite
• Prix : 75€ / pers

Les voyageurs organisés que nous sommes ont perdu leur carnet de santé dans les méandres d’une vie riche en déménagement. En face de la Gerry’s Agency se trouve l’hôpital universitaire de Lahore. On peut y faire son petit test rapide qui consiste en une goutte sur la langue et obtenir son papier attestant de la vaccination anti-polio. Il y a aussi possibilité de faire des photocopies et imprimer son « application form » dans la petite échoppe à côté de la cantine hospitalière. Ce qui évite un surcoût comparé au même service proposé par les magasins faisant face à l’agence dont les rabatteurs se battent pour vous convaincre.

Une fois le dossier déposé à Lahore il faut compter entre 3 et 7 jours pour récupérer le visa indien. N’hésitez pas à appeler tous les jours à Islamabad pour accélérer le processus.

Se Garer à Lahore : le parking du Motorbike club. 31.474507, 74.246687

Le Président du Club Mukaram, au look digne des cavaliers de Harley Davidson ( jusqu’à la moustache) se fait un réel plaisir de recevoir les voyageurs du monde entier. En échange d’une place de parking, d’eau potable, de sanitaire et de beaucoup d’autres services, le club de moto demande juste une présence assidue aux événements de Lahore. C’est ainsi que l’on s’est retrouvé à un mariage typique, à la fête de l’orange ( une garden party en l’honneur de l’agrume), l’ouverture du rallye du Cholistan où on a même reçu un prix…

Le Pakistan est un pays qui nous a laissé un goût de « reviens-y ». Les paysages, la culture et la gentillesse de la population sont les atouts principaux qui donne envie d’explorer plus en profondeur cette contrée peu touristique du monde.